L’approche agile est à privilégier si :
- Le périmètre du projet est incertain, susceptible d’évoluer ou innovant ;
- L’entreprise souhaite s’adapter rapidement au marché et aux retours clients ;
- Les parties prenantes sont disponibles pour s’impliquer tout au long du projet.
À l’inverse, pour un site d’entreprise au cahier des charges figé, avec peu d’interactions attendues, une méthode classique peut suffire et être plus simple à supporter.
💡Il n’est pas forcément nécessaire de trancher entre une méthode totalement prédictive, basée sur un cycle en “V” et un framework agile, comme Scrum, qu’il faudrait respecter à la lettre comme le préconise son manifeste.
Quand un projet a été bien défini, et qu’il n’a pas un caractère innovant, il est possible de fragmenter son exécution en mini-cycles de production. Ces petits cycles en “V” pourraient s’apparenter à des sprints, qui autoriseraient une marge de flexibilité plus importante qu’un projet prédictif.
💡 Agir en ce sens n’exclut pas de définir un cadre de travail que toutes les parties prenantes doivent connaître. Elle demande donc aux ressources de bien intégrer dans quel environnement de travail elles opèrent.
Un des risques de “l’entre-deux”, est de considérer qu’une méthodologie hybride ne produit que les avantages des modes agiles et prédictifs.
C’est un piège dans lequel tombent beaucoup d’organisations qui sous-estiment la dimension organisationnelle d’un projet digital.